Bienvenue sur le site: Philo pratique:
a) le mot du jour + copier-coller, le marcottage citoyen
b) filopourdemin
c) internaute-avertisseur
site ouvert en janvier 2006, dérivé du site ortograf.fr par Louis Rougnon-Glasson
retour à la page d'accueil du site ORTOGRAF
pour aiguillage: toutes directions, tous nos liens
- Le mot du jour: pour apporter un commentaire, c'est à dire analyse-plus-conclusion, à quelque fait qui nous semble présenté de manière incomplète par les média qui nous informent.
- Copier-coller, le marcotage citoyen: pour donner un écho aux informations qui nous semblent le mériter, dans un contexte où les informations importantes sont noyées dans une surabondance de futilités.
- Filopourdemin: des analyses de fond pour des problèmes apportés par la révolution présente des façons de vivre.
- Internaute-avertisseur: pour développer une solidarité permettant de déjouer les pièges de la société moderne.
Dans toutes ces rubriques,
- la signature Filopratik correspond à une analyse générale;
- la signature Ortograf correspond à un point de vue complémentaire faisant apparaître telle ou telle conséquence, toujours néfaste, de notre orthographe.
- Avec la signature Mordicus, on dénoncera d'autres incohérences ou des injustices.
Voir la présentation des affreux jojos: Ortograf, Filopratik et Mordicus une demie page
ORTOGRAF, chez Louis Rougnon-Glasson 5, rue Volta MONTLEBON F-25500-MORTEAU
tél +(33)(0)3 81 67 43 64 courriel : louis.rougnon-glasson@laposte.net
site internet : http://ortograf.fr voir aussi 1°) ORTOGRAF dans les blogs nouvelobs
2°) site: http://www.alfograf.net
retour à l'accueil de "Philo pratique"
Le mot du jour
+ Copier-coller, le marcottage citoyen
Le mot du jour du mercredi 17 janvier 2007 :
Grandeurs et faiblesses de la vie politique:
analyse d'une interview de Paulette Guinchard
par Filopratik
Paulette Guinchard a décidé de redevenir simple militante du PS en interrompant trop tôt semble-t-il un cursus politique déjà riche. Son interview dans l'Est Républicain du 17-01-2007 par Yves Andrikian donne un premier aperçu des grandeurs et des faiblesses de la vie poolitique française.
A - Conclusions générales suggérées par cet article. Les phrases entre guillemets et entre parenthèses sont les citations exactes servant à authentifier nos sources, elles peuvent être retrouvées sur le site de L'Est Républicain, où l'interview est intégralement publiée.
L'article fait apparaître:
1°) une coupure inquiétante entre le monde des politiciens de conviction et celui des technocrates: les technocrates, véritables maîtres du jeu, communiquent trop peu, les politiciens de terrain se cantonnent trop aux grandes idées. On retrouve là une faiblesse générale d'une société française complètement cloisonnée.
( Paulette Guinchard est "effarée de noter la prédominance des technicités"; "C'est plus dur quand on ne connaît ni les usages ni les codes" )
2°) Le quotidien de la vie politique est caractérisé par l'activisme, l'agitation sur le court terme, l'absence de réflexion et de vue sur le long terme.
( P.G. est "effarée de noter la demande de production immédiate". "Les disciplines appelant à l'interrogation et au doute reculent" )
3°) Une mentalité très française attribue au chef de groupe ou de parti un absolutisme et un pouvoir sans partage.
( "J'apprécie quand Ségolène Royal dit ne pas tout savoir, elle a raison. Les plus sûrs des élus peuvent impressionner, ils ne savent pas tout." )
4°) Paulette Guinchard déplore également une très grande division de la société, qui se manifeste à la fois par une logique de clan, et par un individualisme qui laisse peu de place au travail d'équipe.
("Les logiques partisanes l'emportent sur l'intérêt général."..."Le monde anglo-saxon utilise beaucoup plus que nous le travail d'équipe et c'est bien.")
5°) Ex- secrétaire d'Etat aux personnes âgées du gouvernement de Lionel Jospin, elle reconnaît toutefois, pour son cas personnel, que la classe politique est capable d'accueillir un sang nouveau, sur la base de ce qu'on peut considérer comme une promotion au mérite.
"J'ai appris que lorsque l'on tient à ses convictions et qu'on les porte profondément, on peut parvenir aux responsabilités sans être issu de ce monde".
B - Tous les signes d'une société féodale.
Société divisée,
soumission aux grands seigneurs de la politique,
agitation inefficace:
on a là tous les critères d'une société féodale qui se reproduit d'elle-même parce qu'elle multiplie les situations de misère par rapport auxquelles les individus se protègent comme ils peuvent.
Les technocrates donnent leurs informations au compte-gouttes, pour ménager leur seule forme de pouvoir.
Les politiciens font du discours, activité indispensable pour conquérir le pouvoir ou pour s'y maintenir.
Comme les choses ne marchent pas bien et que la critique est omniprésente, tout le monde s'agite pour montrer le sérieux de son travail.
Pour garder leur position dominante, mais fragile, les seigneurs-protecteurs divisent la société de deux manières différentes:
1°) ils "divisent pour régner", d'une part en mettant leurs subalternes en concurrence entre eux, d'autre part en les confinant dans des tâches très spécialisées, pour lesquelles ils gardent la maîtrise de la politique d'ensemble.
2°) ils donnent à leurs subalternes l'illusion qu'ils les protègent en entretenant le mythe ou la réalité d'un ennemi extérieur.
Dans ces conditions, il va de soi que l'indépendance de jugement ou l'entente directe entre deux subalternes de partis différents sur un sujet ponctuel est intolérable pour les Etats-Majors. C'est aussi grave que la fraternisation entre soldats français et soldats allemands à Noël 1914.
Les grands seigneurs utilisent encore un autre atout pour garder une situation dominante qui de toute évidence est fragile et artificielle: c'est la fuite en avant perpétuelle. La cavalerie galope, la piétaille suit péniblement. On a là une deuxième cause permettant d'expliquer l'activisme demandé aux collaborateurs. Il va de soi que cette agitation ne laisse guère de temps pour se préoccuper du long terme ou des réflexions de fond.
Naturellement, quand les appareils politiques intègrent des vocations tardives comme Jean-Louis Borloo ou Paulette Guinchard, ils font coup double: ils améliorent leurs images auprès des électeurs en se faisant ainsi cautionner par l'accueil de quelques personnalités qui symbolisent les militants, et en même temps cet accueil d'un sang nouveau est en quelque sorte une soupape de sécurité, il évite un trop grand décalage entre leur bulle administrative et les réalités du terrain.
En conclusion, on retrouve dans toutes nos catégories socio-professionnelles, et notamment au niveau des media, qui représentent le véritable pouvoir, des comportements analogues à ceux observés ici.
La correction des faiblesses actuelles de notre société ne saurait guère être apportée par quelque changement de majorité politique, elle se trouve au niveau des comportements, des mentalités. On aura bien l'occasion de revenir sur cette question vaste et délicate.
retour à l'accueil de "Philo pratique"
Le mot du jour du mardi 16 janvier 2007 :
Voitures brûlées à la Saint-Sylvestre:
les média sont devenus discrets,
les politiciens continuent de se chamailler,
le problème demeure.
Que pouvons-nous faire ?
par Filopratik
Pour la nuit de Sylvestre 2006, 396 incendies de voitures étaient comptabilisés à six heures du matin, contre 425 suivant le même décompte l'année précédente. Mais le bilan définitif constaté par Europe-1 est porté à 683 véhicules pour cette nuit du nouvel an 2007.
Sur 2005, 45 000 voitures brûlées . Pour 2006, le directeur général de la police nationale Michel Gaudin a annoncé lors d'une conférence de presse un bilan définitif de 44.157 voitures brûlées.
Sur deux ans, la moyenne est proche de 120 véhicules brûlés par jour. Chaque année, un français sur 1200 environ est concerné, soit environ un ménage sur 300.
Que pouvons-nous faire ?
1°) Dans la mesure où la discrétion des media peut être ressentie comme un chloroformage préélectoral, faire rebondir l'information suivant le principe du "copier-coller, le marcottage citoyen",
2°) Ne pas demander l'impossible aux hommes politiques. Aussi génial soit-il, un leader politique ne pourra jamais remplacer la somme des actions conscientes et des comportements responsables d'une véritable démocratie. L'immaturité constante de nos comportements politiques porte justement une très grande responsabilité dans notre incapacité à régler nos problèmes.
3°) De toute évidence, le véritable problème est au niveau de l'éducation de nos jeunes. Ne pourraient-ils pas devenir enfin autre chose que des consommateurs de "culture", de pédagogie, de mesures démagogiques ?
4°) Pour élargir une analyse qui en a bien besoin, voir par exemple sur les sites "ortograf.fr" et "alfograf.net" les documents censurés:
- a) "Comment la dictée de Pivot a fabriqué nos voyous". Une analyse détaillée de six pages, qui aurait été réfutée depuis longtemps si ça avait été possible.
- b) un tract d'une page, intitulé: "Orthographe = délinquance !"
Coordonnées:
ORTOGRAF, 5 rue VOLTA,
F-25500-MONTLEBON
tél: + (33)(0)3 81 67 43 64 louis.rougnon-glasson@laposte.net sites: 1°) http://www.alfograf.net 2°) http://ortograf.fr
C'était une rubrique: "le mot du jour" du 16-01-2007 du site "Philo pratique"
accessible à partir de: http://ortograf.fr
charger ce document présenté sur une demie page
retour à l'accueil de "Philo pratique"
396 incendies de voitures constatés avant six heures du matin, la nuit de Sylvestre 2006 ( contre 425 suivant le même décompte l'année précédente) Le bilan définitif constaté par Europe-1 est porté à 683 véhicules pour cette dernière nuit du nouvel an 2007.
45000 voitures brûlées sur 2005. Pour 2006, le directeur général de la police nationale Michel Gaudin a annoncé lors d'une conférence de presse un bilan définitif de 44.157 voitures brûlées.
Sur deux ans, la moyenne est proche de 120 véhicules brûlés par jour. Chaque année, un français sur 1200 environ est concerné, soit environ un ménage sur 300 environ.
Que pouvons-nous faire ?
1°) Dans la mesure où la discrétion des media peut être ressentie comme un chloroformage préélectoral, faire rebondir l'information suivant le principe du "copier-coller, le marcottage citoyen",
2°) Ne pas demander l'impossible aux hommes politiques. Aussi génial soit-il, un leader politique ne pourra jamais remplacer la somme des actions conscientes et des comportements responsables d'une véritable démocratie. L'immaturité constante de nos comportements politiques porte justement une très grande responsabilité dans notre incapacité à régler nos problèmes.
3°) De toute évidence, le véritable problème est au niveau de l'éducation de nos jeunes. Ne pourraient-ils pas devenir enfin autre chose que des consommateurs de "culture" et de mesures démagogiques ?
4°) Pour élargir une analyse qui en a bien besoin, voir par exemple:
- le tract: "Orthographe = délinquance !" (Une page),
- pour une analyse plus détaillée, le document de six pages intitulé: "Comment la dictée de Pivot a fabriqué nos voyous". Ce tract rédigé en janvier 2006, mais systématiquement censuré par nos media, est régulièrement consulté sur les sites "ortograf.net" et "alfograf.fr". Il serait curieux de voir comment il pourrait être pris en défaut. ( ORTOGRAF, 5 rue VOLTA, F-25500-MONTLEBON tél: + (33)(0)3 81 67 43 64 louis.rougnon-glasson@laposte.net sites: 1°) http://www.alfograf.net 2°) http://ortograf.fr )
C'était une rubrique: "le mot du jour" du site "Philo pratique"
accessible à partir de: http://ortograf.fr
retour à l'accueil de "Philo pratique"
Le mot du jour du jeudi 11 janvier 2007, par Filopratik et Mordicus:
Le commentaire manquant sur "3000 soldats américains morts en Irak": merci à Villepin
Le bon fonctionnement d'une démocratie doit permettre de tirer le meilleur parti des contributions que chacun peut apporter à l'intérêt général et de rejeter ce que chacun a de néfaste.
Avec Villepin, c'est clair: il a été magnifique en refusant de suivre les Etats-Unis dans la guerre d'Irak, et désastreux avec le Contrat Première Embauche, dans son entêtement à vouloir "faire le bonheur des jeunes diplômés" malgré eux.
Une question que nos media oublient bien de poser aux candidats qui se présentent au portillon des présidentielles: Qu'auraient-ils fait à la place de Villepin au moment de la déclaration de guerre ? Quelle était leur position à cette époque sur la décision à prendre ?
Aucun journaliste n'a posé cette question. Mais c'est précisément le travail des journalistes américains et français autour de la guerre d'Irak qui mériterait d'être décortiqué avec soin.
Dans un premier temps, alors que manifestement Bill Clinton investissait énormément de sa personne pour favoriser le processus de paix au Proche-Orient, il a été piégé par une soubrette. Ca a été pour les media américains une excellente occasion pour trainer leur Président dans la boue. Chacun y allait de son commentaire. Aux élections suivantes, ces attaques ignobles permettaient de faire la différence, mais vraiment de peu. Avec J.F. Kennedy, la méthode avait été un peu plus radicale, mais on ne peut pas toujours utiliser les mêmes recettes.
Une fois que Georges Bush a été élu, les Etats-Unis perdaient par rapport au monde arabo-musulman leur image de pondérateur dans le problème israélo-palestinien. D'autre part l'éventualité d'un attentat, à laquelle se sont ajoutées des informations de risques véritables, n'a pas été prise en compte par l'administration Bush. On peut donc poser la question: la catastrophe des Deux Tours aurait-elle eu lieu avec un président autre que Georges Bush ?
Naturellement, cette catastrophe réalisait immédiatement l'union sacrée autour du pouvoir légitime américain. Personne ne pouvait sérieusement s'opposer à une escalade dont on connaît les mensonges faits pour la justifier et aussi les retombées juteuses.
Quant aux media français, une analyse rigoureuse de la position qu'ils ont adoptée à cette époque par rapport à l'éventualité d'une participation de la France à cette guerre mériterait d'être faite par différentes équipes indépendantes.
Chacun pourra se référer à ses propres souvenirs sur la façon dont les media ont traité le problème de cette guerre. Une première chose est certaine. Si le tandem Chirac-Villepin avait engagé la France dans la guerre, personne n'aurait osé protester, alors que quatre Français sur cinq y étaient défavorables.
Une deuxième chose est certaine: si un media veut rester crédible, sur toute question conflictuelle, il doit toujours donner au moins deux sons de cloches. Pour ne pas être trop voyante, une volonté de manipulation exclut donc la censure intégrale et joue sur les dosages et sur le ton donné aux informations.
Une troisième considération est de plus en plus à prendre en compte actuellement: à la limite, les media peuvent se contenter de ne plus avoir aucun crédit par eux-mêmes, pourvu qu'ils puissent encore donner à chaque citoyen une fausse idée de ce que pensent les autres citoyens, une fausse idée de l'opinion générale.
Il semble bien que les ficelles de la manipulation de nos média aient été un peu trop grosses au moins à trois occasions autour de la guerre d'Irak:
1°) Avant l'entrée en guerre, avec une insuffisance d'analyse et un message global dans le genre: "Si on ne fait pas la guerre, le monde va se faire sans nous !"
2°) Au moment où le territoire irakien a été complètement occupé par les Américains. on a immédiatement entendu le ton triomphal de la victoire: "Georges Bush a gagné !". Alors que, pour le dernier des béotiens, la question qui se posait de toute évidence était: "Que va-t-il se passer maintenant ? Les américains sauront-ils éviter un nouveau Viet-Nam ?". Aujourd'hui, nous avons la réponse.
3°) Quelques mois plus tard, triste nouvelle pour l'industrie française. Nos media nous ressassent lourdement: "La France, ayant refusé de s'engager en Irak, sera privée du gâteau de la reconstruction".
Or, nos media se targuent d'être les champions de la liberté d'expression, comme on a pu le constater avec l'affaire des caricatures de Mahomet. S'agissant du gâteau de la reconstruction de l'Irak, on pouvait donc s'attendre à quelque remarque du style: "Les dégâts provoqués par la guerre seront payés grâce au pétrole du vaincu." Mais, décidément, pour nos media, une guerre, c'est un gâteau et ça ne fait pas de dégâts.
C'était une rubrique: "le mot du jour" du site "Philo pratique"
accessible à partir de: http://ortograf.fr
retour à l'accueil de "Philo pratique"
Le mot du jour du lundi 8 janvier 2007, par Filopratik:
Découverte du site: www.identitecomtoise.net
Des jeunes historiens doués de sens critique, ça existe ! Révélé par l'article: « Vauban n'était pas tout blanc » dans L'Est Républicain du 8 janvier 2007. Des moins-de-vingt-cinq-ans bisontins pourfendent le personnage de Vauban tout en reconnaissant le magnifique patrimoine qui porte son nom.
Ce site revendique essentiellement le fédéralisme, avec un droit d'exister à l'histoire régionale, un droit d'inventaire par rapport à l'histoire officielle, et le droit aux relations directes transfrontalières.
Recommandé par Filopratik, avec les remarques suivantes concernant les idées esposées:
1°) Le fédéralisme a le vent en poupe, mais il n'est pas la panacée. Le pouvoir central y est éloigné des citoyens et trop facilement manipulé par les lobbies. C'est le cas pour l'Europe comme pour les Etats-Unis. Dans le contexte actuel et en France, les syndicats de la fonction publique voient dans la régionalisation un moyen de multiplier dans un premier temps les différences statutaires d'une région à l'autre pour ensuite niveler les salaires par le bas.
2°) Avec la volonté affichée de développer les relations transfrontalières on aimerait voir également mentionner et analyser le système de démocratie directe telle qu'elle est pratiquée en Suisse, et qui constitue une référence et un modèle uniques sur la planète. On a là un sujet qui semble absolument tabou en France. C'est symptômatique.
C'était une rubrique: "le mot du jour" du site "Philo pratique"
accessible à partir de: http://ortograf.fr
retour à l'accueil de "Philo pratique"
Le mot du jour du jeudi 4 janvier 2007, par Filopratik et Ortograf:
Commentaire sur l'article: "150 000 expatriés français en Suisse" ( L'Est Républicain; 4 janvier 2007
Parmi les célébrités concernées, l'Est Républicain cite par exemple, en plus de Johnny Halliday:
Killy, Prost, Adjani, Loeb, Noah, Eric Peugeot, Stéphane Peterhansel.
L'information remet en question nos suffisances franchouillardes. Malheureusement, les réponses sous-entendues et attendues ne sortent pas de la logique de clans de nos comportements politiques.
D'un côté, le chantage: « Ne faites pas payer les riches, sinon, ils partiront ailleurs, et leurs richesses avec eux ! »
De l'autre côté, on essaiera de gêner le parti des riches, en dénonçant ses accointances avec des gens peu fréquentables puisqu'ils s'expatrient.
Ca ressemble à des leçons de morale politiciennes. Et si le vrai problème était ailleurs ?
Au niveau des mentalités par exemple ? Depuis cinq siècles, la Suisse n'a pas connu une seule guerre. Rien de plus normal dans un pays qui pratique la démocratie directe, et ça suffit pour expliquer sa richesse. Avant une « votation », chaque citoyen est pris directement à témoin sur les conséquences de chacun des choix qui lui sont proposés. Ceci induit une mentalité parfaitement responsable, avec un véritable souci de l'intérêt général.
Le Président de la Confédération n'est élu que pour un an et les Suisses en connaissent tout juste le nom. Rien à voir avec notre République monarchique où ce sont des sondages qui visent à éclairer le choix des électeurs.
Au total, la Suisse doit sa richesse à sa mentalité et à ses institutions. Quand on aura réglé le problème de la mentalité française et des institutions françaises, la nouvelle pauvreté cessera de s'étendre et notre société redeviendra attractive.
Signé: Filopratk. Mais Ortograf ajoute son grain de sel:
Une réaction assez fréquente quand on distribue des tracts en France,: « Avez-vous autorité pour parler ? ». En Suisse: « De quoi ça parle ? ». La différence de mentalité est évidente.
Ajoutez qu'il s'agit de la suisse romande (francophone). En Suisse alémanique, l'apprentissage de l'anglais est passé désormais avant celui du français ! Encore une victoire de nos Championnats d'Orthographe !
On aura bien l'occasion de revenir sur le lien fondamental entre comportement de clan et mentalité de l'orthographe.
Un de nos tracts évalue très prudemment à 30 000 euros par Français le montant de l'indemnisation qui serait nécessaire pour compenser les dégâts de notre orthographe. Pour régler nos problèmes, on peut commencer par là sans avoir à faire de chasse aux sorcières.
retour à l'accueil de "Philo pratique"